Le marché c'est la (sur)vie !
Je suis favorable à la réouverture du marché du centre ville avec en préalable un plan d’actions et de mesures de sécurité adaptées.
Seulement un tiers des marchés sont ouverts, grâce à des dérogations attribuées par les préfectures ayant jugé les mesures de sécurité sanitaires suffisantes. Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture a appelé les maires et les préfets à favoriser la réouverture des marchés alimentaires en France quand les mesures de sécurité sanitaires pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 sont respectées.
Ces réouvertures ont été permises après la mise au point d’un guide de bonnes pratiques sanitaires négocié entre quatre ministères (Santé, Agriculture, Bercy et Intérieur), la fédération des marchés de France, des syndicats agricoles et des organisations de producteurs.
Je propose d’élaborer un plan porté par la Mairie, qui prévoit des barrières au milieu du cours pour déterminer un sens de circulation et la mise en place de repères au sol pour la distanciation social, assorti d’un petit chapiteau pour assurer l’information et la sécurité.
“Le marché, c’est le lieu où les personnes âgées notamment vont acheter leurs poireaux, deux pommes de terre, une salade et ils mangent de belle façon, et puis, surtout, le marché c’est l’endroit où l’agriculture française passe 30% de sa production de frais, de fruits et légumes”, a affirmé le ministre.
Plus qu’ailleurs, au centre ville de la Seyne, le marché c’est l’endroit où des personnes modestes, parfois non véhiculées, souvent âgées vont s’approvisionner. Au nord et au sud de la Ville, il y a des supers marchés. Au centre, le marché joue un rôle autant social que commercial.
Je pense aussi à tous les revendeurs et commerçants qui subsistent à peine en temps normal. Comment vont-ils résister à cette période sans aucun revenu, et comment l’activité va t’elle reprendre après le 11 Mai. Il est important d’anticiper pour se donner une chance de retrouver ce dernier vecteur d’animation sociale et commerciale indispensable à la survie du centre ville.