Dès le début du confinement j’ai trouvé anormal de fermer le marché principal de La Ville, et j’ai essayé de soutenir les revendeurs et les commerçants en diffusant leurs coordonnées à mes contacts, pour les livraisons à domicile.
Dans un courrier adressé au Préfet j’ attire son attention sur la situation préoccupante du centre-ville qui ne vit plus que par l’animation de son marché.Classé en QPV, ce secteur de la ville abrite une population fragile et âgée.
Si dans certains secteurs de la ville notamment au nord, l’offre commerciale à travers les grandes surfaces, est abondante et l’achat de produits frais et agricoles facile, il n’en est pas de même en centre-ville”
C’est pourquoi je lui proposait d’évaluer la situation et d’envisager sa réouverture au plus tôt, pour le soutien à la population et aux commerces adossés à cette activité.
Dans cette perspective, je lui proposait un mode de fonctionnement réaliste, répondant à la notice sur laquelle il s’appuie pour autoriser certaines réouvertures.
Espérant le convaincre, j’ai joins un plan de sécurité, réalisé en collaboration avec un architecte de notre équipe, et correspondant à la notice des mesures nécessaires pour obtenir une dérogation.
Mais dans l’article où le Préfet s’exprimait sur les réouverture possible des marchés, il précisait que c’était sur demande des Maires. J’ai donc proposé au Maire qui n’envisageait pas d’en demander une, d’y travailler ensemble, précisant que j’avais des propositions à faire. Ma demande est restée lettre morte.
Je vous soumets les pistes de travail que j’ai imaginé: sens unique du cours Louis Blanc avec entrée en bas (info, gel et sécurité) et sortie en haut. Redescente par Marius Giran. On tombe alors sur la halle à poissons et les commerces … Et si il y a trop de revendeurs pour Louis Blanc on peut en installer sur Marius Giran, facile à controler et à fermer aussi.