Si le confinement a été pour beaucoup l’occasion de reprendre son livre ou ses pinceaux, le monde de la culture est impacté durablement par cet arrêt de la vie sociale.
Plus de rassemblement, ça veut dire que nous devons repenser les modes de diffusion artistiques et culturels.
Qui mieux que les artistes, les gens du spectacle vivant et les intellectuels pour imaginer quels seront les modes d’expression à venir.
La puissance publique doit être l’amplificateur d’un monde de la pensée et de l’esthétique qui est en perpétuel mouvement, épousant les rebonds et les caprices de son temps.
Il est certain que nous allons faire des propositions nouvelles en terme de gestion publique pour retrouver le chemin de l’esprit et de la beauté.
Un monde à réinventer dans sa manière de vivre son territoire est notre nouveau défi, à relever avec ceux-là mêmes qui témoignent de leur époque.
Depuis 2 ans je pose sur l’eau de Tamaris des sculptures, avec un challenge technique au service d’une idée: comment illustrer l’esprit de la Méditerranée.
En son temps, Michel Pacha avait créé une scène aquatique pour des chanteurs lyriques. Dans le port de La Seyne, des vedettes de variété se sont produites sur l’eau. Comme un support nouveau.
Les clôtures des jardins vont devenir des cimaises et la déambulation le mode opératoire des expositions. Quoi, mieux que l’espace public, pour montrer la création et éveiller les consciences ?
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