La main tendue à Sandra Torres
J’ai proposé à madame Torres de nous rencontrer en tête à tête car je considère qu’en tant que conseillère Régionale, membre comme moi du parti des Républicains, elle a tout naturellement sa place au sein de la Coalition. De nouveau je lui tends la main, comme je l’ai fait pendant toute la campagne.
Je ne crois pas et je n’ai jamais cru aux fusions de listes entre les 2 tours : remplacer les uns par les autres et imaginer que ces cuisines politiciennes pourraient duper les électeurs.
En arrivant 5ème avec plus de 10% des voix, madame Torres s’est qualifiée pour le second tour. A ce titre, nous lui proposons d’être 3ème sur notre liste.
Aux motifs peu compréhensibles d’une fusion préalable avec un candidat non qualifié, madame Torres nous propose des conditions peu raisonnables : elle exige 50% des places sur la liste, le poste de 1er adjoint pour elle-même et la 2ème position pour monsieur Daninos à la place de Jean-Pierre Colin, membre fondateur de la Coalition des Droites et du Centre.
Madame Torres met ce préalable à toute discussion.
Quand une candidate arrivée 5ème s’appuie sur un candidat non qualifié pour le deuxième tour, exerçant un chantage sans nom au lieu de s’unir dans l’intérêt de la ville, je me demande ce qui l’anime…
Le pacte de Raison de Renaud Muselier
A Arles dans un cas similaire où deux candidats Les Républicains se sont affrontés au 1er tour, le deuxième avec 15% des voix se retire au profit du candidat mieux placé afin de donner toutes les chances de victoire à son camp.
La discussion n’a pas été facile mais au final, il n’avait aucune chance de gagner et il sera de nouveau conseiller régional car il n’a pas trahi son camp. Quand le Président de Région s’en mêle, un grand nombre de situations se débloquent.
Fidèle à mes valeurs et à la Coalition des Droites et du Centre
J’ai besoin de colistiers qui adhèrent au projet que nous avons élaboré depuis 18 mois.
Je pense que madame Torres est compatible avec les personnalités déjà réunies au sein de la Coalition.
Un maire doit avoir une totale confiance dans les intentions qui animent les ralliements potentiels car l’équipe qui va se mettre en place va devoir gérer les affaires communales pendant 6 ans.
Pour l’instant je n’écarte aucune hypothèse pour préserver les meilleures chances de réussite mais il y a des limites que je ne franchirai pas.